De la passion à l'action : le transgénérationnel au coeur de mes accompagnements
17/04/2025
Le transgénérationnel : à la rencontre de notre héritage invisible
Au départ, il y eu cette béance du CARDIA, que mon fils a présenté à la naissance et qui lui a imposé un nombre incalculable de reflux pour lui, et des nuits blanches pour nous ... fameux CARDIA où s'était logé le CANCER de mon papa.
Or, je comprendrai plus tard, que le décès de mon papa, la même année que la conception de mon fils, fera partie de ce que l'on appelle : le projet sens.
Ensuite, il y a eu ce staphylocoque doré, que j'ai réveillé au même endroit, dans mon fémur droit ... 32 ans après sur un choc émotionnel venu titiller la même blessure d'abandon ...
Et là, j'ai commencé à me poser de très nombreuses questions :
* Et si certaines de nos souffrances ne nous appartenaient pas entièrement ?
* Si nos blocages, nos douleurs ou même certaines maladies étaient les échos d’histoires familiales oubliées ?
C’est tout l’enjeu du travail transgénérationnel, une approche thérapeutique qui nous invite à regarder au-delà de notre propre vécu, pour explorer ce que nous portons, parfois inconsciemment, de nos ancêtres.
Alors, j'ai dévoré des livres et j'ai cherché à comprendre les origines du transgénérationnel
L’idée que notre histoire familiale puisse influencer notre psychisme ou notre santé n’est pas nouvelle. Déjà en psychanalyse, Freud et Jung évoquaient les traces laissées par l’histoire familiale dans l’inconscient. Mais c’est surtout à partir du XXe siècle que cette notion prend un tournant plus structuré et thérapeutique.
L’approche transgénérationnelle s’appuie sur plusieurs disciplines : la psychologie, la psychanalyse, la sociologie, la psychogénéalogie, et même l’épigénétique. Elle vise à identifier les loyautés invisibles, les non-dits, les traumatismes non résolus, les répétitions d’événements ou de comportements au sein des lignées familiales.
Le postulat est simple mais puissant : ce qui n’est pas dit se répète… jusqu’à être reconnu et il est accompagné d'un autre principe : ce qui n'est pas exprimé s'imprime dans nos tissus.
Le tout premier livre que j'ai lu fut celui de Anne Ancelin Schützenberger, la pionnière de la psychogénéalogie : "Aïe, mes aïeux !"
À travers ses recherches et sa pratique clinique, elle a mis en lumière la manière dont les blessures psychiques des générations précédentes pouvaient se manifester chez les descendants sous forme de maladies, d'accidents, ou de schémas de vie répétitifs. Elle a développé l’outil du "génosociogramme", un arbre généalogique enrichi d’informations émotionnelles, relationnelles et contextuelles, permettant de faire émerger les fils invisibles qui nous relient à notre lignée.
Son travail, nourri notamment par l’observation de patients atteints de maladies graves, a permis de démontrer que le corps pouvait être le théâtre d’un drame familial refoulé. Par exemple, une personne atteinte d’un cancer pouvait, sans le savoir, porter une culpabilité ou un secret lié à un parent ou un grand-parent.
Ensuite, j'ai parcouru avec autant d'avidité, les livres de Dr Salomon Sellam, qui présente toute l’importance de décoder les maladies
Selon lui, la maladie n’est jamais une fatalité, mais un message codé ; une tentative de l’inconscient pour faire émerger une vérité restée dans l’ombre.
"Le corps parle ce que l’esprit tait",
Le décodage transgénérationnel est un acte de libération : il permet à l’individu de comprendre pourquoi il vit certains symptômes et d’en retrouver la racine, souvent bien en amont de sa propre histoire. Il s’appuie sur le ressenti biologique et la mémoire cellulaire pour remonter à l’origine d’un conflit non résolu. Ainsi, il montre que certaines pathologies sont l’expression directe de drames passés : fausses couches non reconnues, enfants abandonnés, guerres, dettes familiales, secrets honteux, etc.
En les identifiant, en les nommant, le corps peut "relâcher" ce qu’il retenait. Le symptôme perd alors sa raison d’être.
Dans une société où l’on valorise surtout l’individu, le transgénérationnel nous rappelle que nous faisons partie d’un tout familial, et que nous sommes parfois les porte-voix de ceux qui n’ont pas pu parler.
Explorer cette mémoire, c’est :
* Mieux comprendre ses souffrances actuelles,
* Sortir de schémas répétitifs inconscients,
* Retrouver son libre arbitre,
* Et surtout, offrir à la génération suivante un héritage plus léger. En travaillant sur sa situation, on libère sa lignée et sa descendance.
Je suis donc passionnée par ce travail car j'ai compris combien il était libérateur. C'est une réelle invitation à un voyage intérieur, à une introspection au cœur de sa lignée.
A mon tour, j'ai à coeur d'explorer vos systèmes familiaux pour vous guider dans le décodage de vos maladies afin de vous libérer de vos souffrances actuelles.
“Comprendre d’où vient la maladie, c’est déjà commencer à guérir.” – Sellam